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Notices communales : la vie pendant la 1ère guerre mondiale

Publié le 26 Octobre 2014 par Michèle Harzo

Extraits des notices communales écrites par les instituteurs pendant la guerre 14/18.

(à consulter sur Archives 22, archives en ligne, notices communales)

http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/NC/ncx/connexion.aspx

Le départ des hommes pour l’armée a obligé les vieillards, les femmes, les enfants à travailler les terres qui ont été un peu moins bien cultivées et ont rapporté de moins belles récoltes. Celles-ci se sont toujours très bien vendues. (L’Hermitage Lorge)

La culture a peu souffert. Les femmes, les jeunes filles aidées des jeunes gens de 12 à 18 ans, ont pris hardiment la charrue et la herse. Toutes les terres ont été cultivées, les récoltes ont égalé celles des années précédentes. (La Harmoye)

Fin août 1914, les réquisitions de chevaux et de voitures ont commencé. C’étaient des spectacles impressionnants que ces longues files de charrettes de de toute nature, ces nombreux chevaux pris par l’autorité militaire. (Moncontour)

Chaque année, un grand nombre d’écoliers ont quitté l’école au commencement de mai et ne sont rentrés que le 1er novembre au plus tôt. Malgré tout, l’instruction des enfants n’a pas trop souffert : 54 ont obtenu le certificat d’études primaires, 3 ont réussi au concours des écoles nationales professionnelles. (L’Hermitage Lorge)

Le cultivateur s’est enrichi, il s’habille mieux qu’autrefois. Les récoltes se vendaient 4 à 5 fois et parfois, 6 à 7 fois le prix d’avant la guerre. Les jeunes gens font les hommes, ils fument la pipe et boivent la bolée.
Le salaire des ouvriers est monté. (La Harmoye)

En 1914 et en 1918, à la suite des grandes poussées allemandes, de nombreuses familles de la région parisienne, originaires de la Harmoye sont venues passer, dans la commune, les mauvais mois où l’on pouvait craindre l’invasion de Paris. (la plupart chez des parents) (La Harmoye)

Une vingtaine de prisonniers allemands sont venus travailler dans la carrière de Cartravers. En été, ils étaient employés chez des cultivateurs, presque tous travaillaient bien. (La Harmoye)

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