Pas facile de circuler à cette époque.
On peut voir que pour aller de Loudéac à Saint Brieuc, il fallait passer par Saint-Caradec pour récupérer la route qui reliait Pontivy à Uzel (D74).
La route actuelle qui va de l’Hermitage à Loudéac (D700 ) n’apparait pas alors qu’on voit deux petites routes qui partent de Ploeuc, l’une vers Uzel (D81), l’autre vers Langast (D22).
La route qui relie Loudéac à Lamballe était très importante, elle reliait Quiberon à Saint Malo, en passant par La Motte, Plouguenast et Moncontour.
Attention : dans l’arrondissement de Loudéac, il ne faut pas confondre les routes avec le contour des cantons (traits verts)
Il existait sans doute quelques chemins mal empierrés, peu carrossables.
Ce n’est que dans les années 1860 qu’on va aménager des routes, par exemple :
1858 : construction de la route St Brieuc, Trégueux, Plédran, St Carreuc, Ploeuc, prolongée en 1862 vers Gausson, Plouguenast
1862 : route Gausson – Loudéac (D700) (mais jusqu’au début du 20ème siècle, la municipalité demandera son achèvement)
1868 : route Moncontour / Corlay (passant par Plémy, Gausson, L’Hermitage, Uzel, Merléac) (D44)
A cette époque, à Gausson comme ailleurs , le besoin de circuler se fait plus pressant.
Chaque année, la commune établit la liste des routes à ré-empierrer. Elle fait alors une demande de classement et donc de subvention pour leur « enrochement » et leur entretien. (archives 22 : 3 O 1808 / 1939 )
Une partie du travail est effectuée par les Gaussonnais qui paient leurs impôts locaux sous forme de journées de prestations (il fallait casser une ligne de plusieurs mètres de grosses roches à la massette). La mise en œuvre est faite par les employés communaux.
On peut également voir sur la carte l’évolution de la population : Gausson 2323 habitants, 630 h aujourd’hui, Loudéac 6865 h contre 9600 , Plouguenast 3442 h /2500 h, Saint-Brieuc 11 382h /45 000 de nos jours (les premiers chiffres sont ceux du recensement de 1836, les seconds de 2016-INSEE-chiffres arrondis)