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Interview de Michel Bonnemaison, directeur de Variscan mines

Publié le 30 Septembre 2016 par Michèle Harzo

Interview de Michel Bonnemaison, directeur de Variscan mines

Analysons l’interview de M. Bonnemaison (Ouest France du 28/9/2016, édition de Loudéac)

Réponse à la 1ère question

« En octobre et novembre, nous allons commencer les forages «

M. Bonnemaison a eu peur de rencontrer les Gaussonnais à la réunion du 26 septembre, nous espérons qu’il aura peur d’amener ses foreuses sur notre territoire.

« dans des zones qui nous semblent intéressantes »

M. Bonnemaison , retraité du BRGM (bureau de recherches géologiques et minières, établissement d’Etat) connait bien le terrain puisqu’il l’a prospecté dans les années 1980, notamment à la Porte aux Moines à Merléac. Il utilise désormais les résultats de ces études à titre privé.

Réponse à la 3ème question

Les permis en cours sont des permis de recherche et non d’exploitation.

M.Bonnemaison, sait bien ce qu’il va trouver.

Il précise même à la fin de son interview :

Ça nous coûte dix millions d’euros, mais si nous trouvons le gisement, nous aurons un bénéfice cent fois plus important.

Variscan est une société australienne qui espère donc gagner beaucoup d’argent en sacrifiant notre territoire et ses habitants. Ce n’est pas un mécène qui veut « comprendre la géologie avant d’avancer »

Réponse à la 4ème question :

Si nous respectons la législation ( !!!), il n’y aura pas de pollution, sauf s’il y a un accident .

Le fait est, qu’Altéo qui exploite la mine de bauxite à Gardannes n’arrive pas à respecter les normes environnementales. L’usine rejette depuis 50 ans des boues rouges dans la Méditerranée. Depuis un an, elle entasse les déchets secs dans une vallée et la partie liquide, qui contient de la soude et autres déchets toxiques, continue à être déversée dans la Méditerranée.

En 1967, son directeur affirmait pourtant :

Nous avons pris toutes les précau­tions pour que le projet soit irréprochable. (Thalassa du 2/9/2016)

Les mêmes propos que tient M. Bonnemaison aujourd’hui !

Plutôt que de venir prospecter chez nous, M. Bonnemaison ferait mieux d’aller conseiller les ingénieurs d’Altéo, puisqu’il sait faire une mine propre !

La mine verte, «c'est une direction qui est prise plus qu’un état de fait», dit Denis Bois, directeur de l'Unité de recherche et de service en technologie minérale de l'Université du Québec. «Il ne poussera pas une mine verte demain ma­tin» !

http://www.lapresse.ca/le-soleil/zone/zone-industrie-miniere/201211/26/01-4597669-la-mine-verte-entre-volonte-et-utopie.php

Michel Deshaies, professeur de géographie à l’université de Nancy (2011) a écrit :

La nuisance d’une mine se traduit dans l’air, l’eau et le sol. La poussière et les parti­cules de métaux parfois nocifs s’échappent des cheminées, des travaux, des con­vois, et se déposent partout aux alentours de la mine. Les produits chimiques et l’arsenic présents naturellement dans la roche contaminent l’eau, qui s’infiltre dans le sol. Enfin, le ruissellement déplace les substances emmagasinées dans le sol vers des cours d’eau. De plus, l’exploitation d’une mine est très gourmande en eau, dont le recyclage, s’il a lieu, n’est jamais parfait.
https://espacepolitique.revues.org/2113#tocto1n3

« 150 personnes seront embauchées »

Qui ira-t-on chercher pour travailler dans la mine ?

Quelques travailleurs venus des pays de l’Est, acceptant de gagner un salaire de misère…. A moins que, grâce au progrès, on y mette de superbes robots travaillant plus vite que des humains et …sans rechigner…

Combien d’agriculteurs devront mettre la clé sous la porte car les laiteries refuseront le lait de leurs vaches qui auront mangé l’herbe polluée par les poussières de la mine ?

M. Bonnemaison, voilà notre réponse

NOUS NE VOULONS PAS DE L’EXPLORATION

CAR NOUS NE VOULONS PAS DE L’EXPLOITATION

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