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extrait de l'article de Christian Besnard dans le journal Ouest-France du 24/9/2016
Jeudi soir, Vigil'oust a réuni au moins 150 personnes au Cithéa avec la projection du film "Révélations sur une pollution cachée". Le journaliste enquêteur Alain Renon, est venu présenter son documentaire réalisé sur deux années et diffusé sur France 3 en janvier 2016.
D'importants dégâts causés par une mine exploitée par la société belge Umicore, dans trois communes du Gard, y sont relatés. Le film montre que l'exploitation des mines des années 1980 a laissé des traces pour des décennies, voire plus : rivières à eaux très acides, métaux lourds stockés dans les vallées, déchets de roches et de poudres. L'eau aux couleurs répugnantes coule toujours et les légumes présentent des taux de plomb dépassant de 100 fois la norme.
Les conséquences sur la santé sont considérables......
Ce reportage, Pièces à conviction, est visible sur le Net.
https://www.youtube.com/watch?v=hpQE2O175u4
durée : 1h 09
Varistan prétend que les méthodes ont évolué, que les mines sont "propres".
La plupart des spécialistes réfutent cette affirmation.
La mine verte, «c'est une direction qui est prise plus qu’un état de fait», lance d'entrée de jeu Denis Bois, directeur de l'Unité de recherche et de service en technologie minérale de l'Université du Québec.
«Il ne poussera pas une mine verte demain matin !».
En 1967, le directeur de la mine de bauxite située à Gardanne (qui a rejeté, pendant 50 ans, 32 millions de tonnes de boues rouges dans la Mer Méditerranée) déclarait :
Nous avons pris toutes les précautions pour que le projet soit irréprochable.