La Motte, commune indépendante

Heureuse surprise, samedi (27/2/2016) en lisant le journal : le conseil municipal de la Motte vient de voter contre l'intégration de leur commune dans le projet de commune nouvelle du "grand Loudéac".

Je salue les conseillers municipaux motterrieux qui ont compris le danger qu'il y avait de fusionner avec 8 autres communes dont une ville 5 fois plus grande que la leur ...

… danger …. quand on voit les démissions à répétition à Loudéac (11 démissions sur la liste du maire qui comptait 23 élus), à la Chèze (3 démissions dont la première et la deuxième adjointes)...

La création d'une commune nouvelle engage l'avenir. On voit bien que tout peut être remis en cause à la suite d'une mésentente avec le maire.

On imagine les conflits qui ne manqueraient pas de se créer entre 9 ou 10 maires délégués défendant chacun leur "chapelle".

Le retrait de La Motte entraîne celui de Gausson puisque les communes doivent être contigües... sauf si, en désespoir de cause, et avec obstination, notre maire décide de se tourner vers Grâce-Uzel... pas encore citée jusqu'à présent...!

Revenons à l’Histoire .. ou quand l’Histoire rencontre le présent…

En 1792, la Motte était une succursale de Loudéac. Le bureau des domaines nationaux en fait une paroisse indépendante.

Notre avis est donc, Messieurs, de réunir le clocher de Cadélac à celui de Loudéac.

La trève de la Motte est à une grande lieue et demie de cette ville, elle est à une grande lieue de Trévé. Sa population est considérable, surtout lorsqu’on y joint le village de Saint Théo dépendant de la paroisse de Plouguenast et plusieurs autres villages qu’une rivière considérable a déjà semblé devoir réunir à la Motte, qui d’ailleurs aura une partie de Trévé. Nous croyons donc indispensable d’y avoir une paroisse pour le bien public.